Rickie Lee Jones
Figure singulière et inclassable de la musique américaine, Rickie Lee Jones a su, depuis la fin des années 1970, imposer un univers poétique mêlant jazz, folk, rock et pop avec une liberté rare. Née à Chicago en 1954 et élevée entre l’Arizona et la Californie, elle s’imprègne très tôt des musiques vagabondes : celles des clubs de jazz, des poètes de la Beat Generation et des songwriters des années 70.
Sa carrière décolle en 1979 avec un premier album éponyme qui la propulse au premier plan grâce au succès du titre “Chuck E.’s in Love”. Couronnée d’un Grammy Award du Meilleur nouvel artiste, Rickie Lee Jones s’affirme d’emblée comme une auteure-interprète d’exception, capable de mêler tendresse et ironie, mélancolie et audace.
Ses albums suivants, Pirates (1981), Flying Cowboys (1989) ou encore Ghostyhead (1997), témoignent d’une créativité sans frontières, où se croisent jazz sensuel, folk introspectif et expérimentations électroniques. Son timbre unique — à la fois fragile, expressif et profondément humain — en fait une conteuse rare, dont chaque chanson semble une confidence.
Au fil des décennies, Rickie Lee Jones a collaboré avec des artistes tels que Dr. John, Walter Becker, Ben Harper ou Lyle Lovett, tout en restant fidèle à sa voix singulière et à son exigence artistique.
Toujours active, elle continue d’enchanter le public avec ses albums récents et ses concerts intimes. Authentique et visionnaire, Rickie Lee Jones demeure une figure essentielle du songwriting américain — libre, émotive et intemporelle.